Les syndicats FDSEA, JA et SGV ont présenté, ce mercredi, à Chauchigny, leur liste commune ainsi que leur projet pour les élections de la Chambre d’agriculture. Joël Hospital est désigné tête de liste. S’il ne présentera pas sa candidature pour devenir le prochain président de la Chambre, le candidat sera toutefois issu des rangs de la FDSEA.
C’est à Chauchigny, au cœur du gaec du Viot, que la Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles (FDSEA), les Jeunes Agriculteurs (JA) et le Syndicat général des vignerons (SGV) ont présenté – ce mercredi 13 décembre – la liste commune ainsi que leur projet, en vue des prochaines élections de la chambre d’agriculture.
Une équipe plurielle et solide
Une liste qui veut représenter l’ensemble des agriculteurs et des agricultures de l’Aube, comme ne manque pas de le rappeler Joël Hospital, président de la FDSEA et tête de liste. « Nous sommes là, unis pour représenter toutes les productions, avec un vrai partage de valeurs », a-t-il souligné. « La chambre d’agriculture est là pour accompagner les agriculteurs avec un grand A dans leur quotidien, pour les aider à avancer dans cette agriculture résiliente face aux défis de demain, pour moins consommer de produits phytosanitaires, répondre aux attentes des consommateurs… », précise pour sa part Joël Falmet, vice-président du SGV et vigneron à Rouvres-les-Vignes.
« Nous avons intérêt à œuvrer en commun. À nous trois, nous représentons l’intégralité des exploitations auboises, dans leurs spécificités, des petites aux plus grandes, qu’elles soient en agriculture biologique ou en conventionnel », note quant à lui Pierre Goujard, président des JA de l’Aube. Avant de poursuivre quelques instants plus tard : « En tant que jeune, on ne peut pas dire que nous avons du recul. Mais on apporte de nouvelles idées pour le territoire. On ne nomme pas des gens pour avoir des noms, mais pour des idées et des compétences. Il y a des enjeux sur le renouvellement des générations. Demain, on sait qu’il va y avoir de moins en moins d’agriculteurs. Il faut y remédier et tout faire pour éviter cela ». Une problématique qui figure d’ailleurs dans le projet présenté (voir encadré ci-dessous). Ou comment comprendre que chaque colistier tient véritablement une place et peut apporter sa pierre à l’édifice, pour le développement de l’agriculture auboise.
A.T.