Les Gîtes de France de l’Aube ont tenu leur assemblée générale, devant une centaine de personnes, mardi, à Dosches : un bilan positif avec une augmentation du nombre de logements, même si les propriétaires urbains restent plus rares.
On les reconnaît facilement les gîtes de France, avec leurs épis et leur logo vert jaune. Un synonyme de vacances en famille pour beaucoup de Français. Dans l’Aube, ces hébergements labellisés, gîtes ou chambre d’hôtes, sont en constante progression. Le département comptait en effet 263 gites en 2008. En 2012, ils étaient 257. Cinq plus tard, 347 gîtes ou chambres d’hôtes sont labellisés Gîtes de France, soit une progression de 27%. Gîtes de France commence l’année 2018 avec 300 hébergements (gîtes ou chambres d’hôtes, dont 254 réservables en ligne) dont 74 gîtes dans le secteur des lacs, 65 dans la Côte des bar, 37 dans le Pays d’Othe ou Armance, 50 dans la vallée du Nogentais, et 29 à Troyes ou environs. Au niveau des chambres d’hôtes la répartition géographique suit les mêmes tendances : 31 dans la région des lacs, 15 vers Othe et Armance, 13 à Troyes et environ et 12 dans la Côte des Bar et 12 dans le Nogentais. « Au regard des lieux touristiques phares du département, la répartition est assez homogène et cohérente » analyse Yannick Fassaert, le président des Gîtes de France dans l’Aube.
67% classés 3 épis ou plus
« Après une vague non négligeable de non renouvellement des hébergements City Break (noms donnés aux logements Gîtes de France situés en ville), 2017 marque la stabilité du nombre des hébergements en ville » note le président. Une offre qui se compose de 19 hébergements en 2017 (15 gîtes, 4 maisons d’hôtes). A noter qu’un seul gîte ou chambre d’hôtes possède les 5 épis (luxe) dans le département. Mais le parc Gîtes de France Aube est néanmoins « assez qualitatif avec 67 % des hébergements en 3 épis et plus » recense le rapport d’activité, présenté lors de l’Assemblée générale. Le classement de chaque structure est valable pour cinq ans.
Lucie Tanneau