Le Premier ministre a clos le grand travail collégial de cinq mois qu’ont représenté les États généraux de l’alimentation et leurs 14 ateliers. Beaucoup d’arbitrages restent en suspens, ce qui explique peut-être l’absence remarquée du ministre de la Transition Écologique lors de cette clôture.
Difficile de dire si cela tient à l’agenda, peut-être trop ambitieux, qu’avait fixé le gouvernement, avec pour objectif de clore les États généraux de l’alimentation au bout de cinq mois de travaux. Ou si cela tient aux difficultés de dialogue qui ont vu le jour dans les ateliers consacrés aux pratiques agricoles. En tous les cas, la clôture officielle des États généraux de l’alimentation par le Premier ministre Édouard Philippe le 21 décembre, n’a pas semblé clore l’ensemble des débats qu’ont lancé les États généraux de l’alimentation. Loin s’en faut.
Ce 21 décembre, le gouvernement a d’abord présenté un projet de loi, qui porte essentiellement sur la première partie des États généraux. Pour la seconde partie, il a plutôt annoncé la présentation de divers plans qui seront présentés au cours du premier semestre 2018.
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